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Des milliers de Britanniques reviennent de France pour éviter la quarantaine

Des milliers de touristes britanniques ont battu une retraite précipitée de la France, emballant des avions, des trains et des ferries pour rentrer au Royaume-Uni tôt le samedi matin pour éviter une quarantaine obligatoire de 14 jours à la maison.

Par

Presse associée PAN PYLAS

15 août 2020, 13h30

4 min de lecture

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LONDRES –
Des milliers de touristes britanniques ont battu en retraite précipitamment de la France, emballant des avions, des trains et des ferries pour rentrer au Royaume-Uni tôt le samedi matin afin d’éviter une quarantaine obligatoire de 14 jours à domicile.

Vendredi, de nombreux voyageurs britanniques dans le pays ont choisi de raccourcir leurs vacances pour respecter la date limite du samedi de 4 heures du matin qui n’avait été annoncée que la veille. Toute personne arrivant de France depuis samedi doit rester chez elle pendant deux semaines pour s’assurer qu’elle ne peut pas propager le coronavirus au-delà de son foyer si elle est infectée.

L’exode a été provoqué jeudi soir lorsque le gouvernement britannique a retiré la France d’une liste de pays exemptés des exigences de quarantaine des voyageurs en raison d’une forte augmentation des nouvelles infections à coronavirus dans ce pays.

Un porte-parole du service ferroviaire de transport de voitures Le Shuttle reliant la Grande-Bretagne et la France sous la Manche a déclaré que 12000 personnes avaient tenté de réserver des billets dans l’heure qui suivait l’annonce des nouvelles règles, contre seulement des centaines normalement.

Certains tarifs aériens se vendaient à des prix considérablement gonflés par rapport aux tarifs normaux. British Airways vendait des billets pour un vol Paris-Londres vendredi soir au coût de 452 livres (590 $). Le même voyage samedi pourrait être fait pour seulement 66 livres.

Les compagnies de ferry proposent des services supplémentaires, mais elles se vendent rapidement aussi.

Pour ceux qui ne peuvent pas travailler de chez eux à leur retour, l’auto-quarantaine obligatoire pourrait les voir encore pénalisés. D’autres ne pouvaient tout simplement pas affronter la perspective de devoir rester à la maison pendant deux semaines, incapables de faire même les tâches de base, d’aller courir ou même de promener le chien.

Peter Norris, qui a réussi à embarquer vendredi sur l’un des derniers vols au départ de Nice, dans le sud de la France, a déclaré qu’il aurait été «incroyablement gênant» pour lui de faire face à une autre période de deux semaines enfermé chez lui.

« Ce n’est pas comme pendant le verrouillage, où vous pouvez aller courir, aller dans les magasins, revenir », a-t-il dit. « Rien de tout cela, nous devons rester deux semaines. »

En plus de compliquer le retour chez eux des centaines de milliers de touristes britanniques en France, le déménagement au Royaume-Uni a le potentiel de bouleverser les plans de ces voyages de planification dans les jours à venir, en particulier des familles pendant la période préparatoire à la réouverture des écoles en septembre. . Les entreprises françaises gérant des campings en Bretagne, des circuits œnologiques dans la vallée de la Loire ou des randonnées en montagne dans les Alpes ont aussi des raisons de s’inquiéter.

Le gouvernement français a indiqué qu’il réagirait en nature, une mesure qui devrait entraver davantage les voyages et le tourisme entre les deux pays.

Le gouvernement britannique insiste sur le fait qu’il a dû prendre la décision à la lumière d’un pic de 66% des cas confirmés de coronavirus en France la semaine dernière. Les Pays-Bas, Malte, Monaco et les îles caraïbes d’Aruba et de Turks & Caicos ont également été ajoutés à la liste de quarantaine du Royaume-Uni pour la même raison.

En France, on craint de plus en plus un deuxième pic d’épidémie. Vendredi, les autorités sanitaires ont signalé 2846 nouveaux cas de virus en 24 heures, portant le total de la semaine à plus de 12900. Paris a étendu les zones de la ville où les piétons seront obligés de porter des masques à partir de samedi matin après que des responsables de la santé ont déclaré que le coronavirus était «actif» dans la capitale française et la ville méditerranéenne de Marseille.

Le mois dernier, l’Espagne, première destination de vacances d’été pour les touristes britanniques, a été retirée de la liste d’exemption.

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Elaine Ganley à Paris a contribué à ce rapport.

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Ecrit par Shirley Taieb

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