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Depuis la popularisation de la vape au début de l’année 2013, les vapoteurs seraient aujourd’hui un peu plus de 3 millions en France. Le 21 février 2023, la Commission européenne a pourtant lancé une consultation de grande ampleur avec un objectif central : mieux contrôler les cigarettes électroniques et leurs dérivés tels que les puffs, ces pods jetables très appréciés des jeunes. Cette institution souhaite, à terme, mettre en place de nouvelles réglementations, en lien avec la lutte antitabac menée depuis de nombreuses années en France et dans d’autres régions de l’Europe. Vapoter.fr, un spécialiste de la vape, a choisi de leur répondre.
Quels sont les avis des eurodéputés au sujet de la vape ?
Avec le lancement de cette grande consultation européenne, plusieurs eurodéputés ont fait connaître leurs opinions sur le sujet dans les médias. Parmi les 575 membres officiels, certains adoptent une attitude ferme sur la vape et ses potentiels effets néfastes sur la santé. C’est notamment le cas de l’eurodéputée Michèle Rivasi (EELV), qui met avant un manque d’études scientifiques et de connaissances sur la cigarette électronique.
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La portion d’eurodéputés foncièrement contre la vape est toutefois très mince puisque près de 75% d’entre eux estiment qu’elle reste moins dangereuse que le tabac et la cigarette traditionnelle. De son côté, vapoter.fr ne manque pas de rappeler que la majorité des eurodéputés se désintéressent totalement du sujet. Ils n’étaient en effet que 30 à s’exprimer lors de la dernière enquête soumise par Tamarind Intelligence. Ce rapport montrait également que les non-connaisseurs étaient souvent plus facilement opposés à la vape que les eurodéputés connaisseurs.
Les menaces qui pèsent aujourd’hui sur le monde de la vape
Aujourd’hui, et d’autant plus depuis l’ouverture de la consultation mise en œuvre par la Commission européenne, les menaces qui pèsent sur la cigarette électronique, les e-liquides et les puffs, ne cessent de croître. Une situation qui inquiète particulièrement les consommateurs et les milliers de commerçants concernés par la vente de ces produits.
Les pouvoirs publics espèrent notamment interdire les arômes sucrés et doux présents dans la plupart des e-liquides (vanille, framboise, fruit du dragon, menthe, etc.). Plus connue sous le nom de “Flavor Ban”, cette mesure pourrait avoir un impact sur la vape puisque les consommateurs sont au moins un tiers à préférer l’e-cigarette pour cette raison. Depuis début 2023, la question des puffs, ces pods jetables très populaires auprès des jeunes, est aussi au cœur des débats sur la vape. Les pouvoirs publics souhaiteraient en effet appliquer une taxe dissuasive sur l’ensemble des puffs à usage unique, faisant ainsi doubler, voire tripler leur prix de vente. Lors de la prochaine Convention-Cadre pour la Lutte Antitabac (CCLAT), l’OMS pourrait par ailleurs proposer de nouvelles réglementations sur la vape, allant de l’interdiction des sels de nicotine à l’interdiction de vapoter dans les lieux publics.
Les bienfaits de la vape : les études et l’avis de vapoter.fr
À l’annonce de la consultation en ligne menée par la Commission européenne jusqu’au 16 mai 2023, le site vapoter.fr a choisi de prendre position à travers un “droit de réponse”. Dans ce document, vapoter.fr met notamment en avant les études scientifiques réalisées sur des milliers de fumeurs dès 2016. Ces études et rapports internationaux permettent ainsi de constater que la cigarette électronique est en réalité une bonne alternative à la cigarette traditionnelle et au tabac. En effet, elle permettrait de faciliter l’arrêt total ou la réduction de la consommation de tabac pour de nombreux fumeurs. Pour vapoter.fr, si ces interdictions finissent par être adoptées par les pouvoirs publics, “Il en va de la santé publique et de la réduction du tabagisme”.
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