Sommaire
Montrer les titres Cacher les titres
- Le placement des produits en fonction de leur prix
- Des zones chaudes et froides
- Le niveau de marge comme critère de placement
- La stratégie de la hauteur : un mythe ?
- L’impact de la hauteur sur le panier moyen
- Un outil parmi d’autres
- Une stratégie qui varie en fonction des catégories de produits
- Des différences notables selon les segments
- L’influence de la clientèle visée
Lorsque l’on parle de stratégie de placement des produits dans les rayons des supermarchés, une idée répandue est de penser que les articles à prix plus bas sont généralement placés sur les étagères du bas.
Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce une vérité absolue ou simplement un mythe ? C’est ce que nous allons tenter de décrypter dans cet article.
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Le placement des produits en fonction de leur prix
Tout d’abord, il convient de préciser que chaque enseigne dispose de sa propre stratégie en matière d’agencement et de présentation des produits. Néanmoins, il est possible d’identifier quelques points communs concernant le placement des articles en fonction de leur prix.
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Des zones chaudes et froides
Dans un supermarché, il existe ce que l’on appelle des “zones chaudes” et des “zones froides”. Les premières correspondent aux endroits où la fréquentation est la plus forte comme les entrées, les sorties, les caisses ainsi que les intersections entre les différents rayons. Les secondes englobent les parties moins passantes telles que les milieux de gondoles ou les étagères du haut et du bas.
Les produits les plus chers sont généralement positionnés dans les zones chaudes, car ces emplacements bénéficient d’une meilleure visibilité et incitent davantage à l’achat. A contrario, les articles à tarif plus modeste se retrouvent souvent dans des endroits moins prisés.
Le niveau de marge comme critère de placement
En réalité, le critère principal qui oriente la disposition des produits sur les étagères n’est pas leur prix, mais leur niveau de marge. Les enseignes ont tendance à privilégier la mise en avant de ceux qui leur permettent de dégager le meilleur bénéfice par rapport à la place qu’ils occupent. Par conséquent, les articles vendus à perte ou avec une faible marge sont généralement disposés dans des zones moins visibles que ceux dont la rentabilité est plus importante.
La stratégie de la hauteur : un mythe ?
Cela amène donc à s’interroger sur la véracité de l’idée selon laquelle les produits les moins chers sont toujours placés sur les étagères du bas. En fait, il semblerait qu’il s’agisse plutôt d’un mythe que d’une règle absolue. Si cette conception peut parfois être observée dans certains supermarchés, elle ne constitue pas une politique systématique.
L’impact de la hauteur sur le panier moyen
Un autre élément vient contredire ce postulat : plusieurs études menées sur le sujet montrent que la hauteur a finalement peu d’influence sur le panier moyen des consommateurs. Autrement dit, si les clients prennent effectivement davantage de produits à hauteur des yeux, ce n’est pas pour autant qu’ils délaissent complètement les autres niveaux du rayon.
Un outil parmi d’autres
Il est également important de rappeler que le placement des produits en fonction de leur prix, et donc de la hauteur, n’est qu’un outil parmi d’autres utilisés par les enseignes pour optimiser leurs ventes. D’autres techniques sont notamment mises en œuvre comme l’animation commerciale, la mise en scène de promotions ou encore l’association de références complémentaires côte à côte.
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Une stratégie qui varie en fonction des catégories de produits
Dernier point, il convient de souligner que le lien entre le niveau des prix et la hauteur des articles peut varier en fonction des catégories de produits. Ainsi, certains secteurs sont plus susceptibles d’afficher une véritable gradation en matière tarifaire tandis que d’autres se montrent moins sensibles à cet aspect.
Des différences notables selon les segments
On observe ainsi certaines différences notables entre les rayons alimentaires et non-alimentaires, ou encore entre les produits de grande consommation et ceux considérés comme plus “haut de gamme”. De manière générale, les distinctions tarifaires peuvent être moins marquées dans les espaces dédiés aux produits frais ou aux denrées périssables, où la rotation des stocks prend une importance particulière.
L’influence de la clientèle visée
Enfin, il semble que la relation entre le prix des produits et leur niveau de placement dans les rayons puisse également varier en fonction de la clientèle ciblée par l’enseigne. Ainsi, les magasins destinés à une clientèle plus aisée ou recherchant des produits spécifiques (bio, sans gluten…) peuvent privilégier une stratégie différente que celle adoptée par les enseignes populaires et généralistes.
En conclusion, si l’idée selon laquelle les articles moins coûteux seraient systématiquement relégués aux étages inférieurs des rayons persiste dans l’esprit de certains consommateurs, elle est loin d’être vérifiée systématiquement. Chaque enseigne possède sa propre manière de présenter ses produits, et leur disposition dépend de nombreux facteurs tels que la marge, le positionnement marketing ou encore la typologie de clientèle visée.
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